Bonjour à toutes et à tous,
Je suis assistante maternelle mais je suis avant tout une maman.
Comme toutes mamans, je donnerai tout à mes enfants.
Je veux le meilleur pour eux. Je veux les protéger, je veux les préserver et malgré toute cette bonne volonté, certaines choses peuvent nous échappées.
Le rituel de beaucoup de français chaque soir est d'écouter en direct, l'intervention de Mr Salomon, mais aujourd'hui ce n'est pas le même ton.
Hier soir mon cœur de maman a saigné!
Je dédis ce texte à Julie, première jeune victime française du Covid-19.
Une enfant, ce n'était juste qu'une enfant...
Elle avait 16 ans, juste 16 ans.
Avant tout ça, il est probable qu'elle allait au lycée, délirait entre copines sur les potins du quartiers, passait son dimanche en famille devant son film préféré.
A son arrivé, notre quotidien a été complètement bouleversé.
Lui, le terrifiant, le grand méchant, et maintenant le tueur d'enfant.
Il a envahi un quartier, une ville, un pays et aujourd'hui le monde entier.
Personne ne l'envie, on lui tourne le dos, et on se masque.
Selon certaines rumeurs, il ne touchait pas les enfants.
Passait à côté d'eux, sans ce soucier d'eux.
Sous-estimé hier, aujourd'hui il touche tout sur son passage, et commet des ravages.
J'avais fais cette émission pour être rassurée, et rassurée. Mais désormais je le sais on m'a menti!
Enfant innocent aujourd'hui absent, nous pleurons cette trahison.
Elle n'est plus et on l'a pleure.
Seule, dévêtue, non maquillé, personne n'y était préparée.
Les mots de cette maman résonnent en moi. Comment en tant que parents, pouvons-nous affronter cela?
Ma peine est grande pour ces parents, car moi aussi je suis maman.
Je ne peux que dénigrer ce système qui ne sait pas suffisamment préparé, et déjà débordé.
Anticiper c'était peut-être la clé.
Maintenant on en est là , une France pleine de cas.
Pourquoi nous, nous ne sommes pas masqué, alors que c'est dans d'autres Pays conseillé?
Le virus n'a pas de frontière, toucher, soigner ou condamner, il n'y a plus de barrières.
Parents, je vous apporte mon soutien, et du plus profond de mon cœur vous tend chaleureusement la main.
Plus qu'une enfant, c'était une fille et une sœur, ma peine se joint à vos cœurs.
D'une liste qui ne fait que commencer, nous pleurons nos morts dont une enfant.
Je suis déçu de ce Pays se disant si bien élevé, aux décisions toujours retardées.
Derrière vos pupitres vous parlez et donner des directions, alors que vous ne maîtriser pas la situation.
Je ne connais pas son nom, mais mon cœur parle avec émotion.
Protégez-vous et protégez vos enfants, car les robots eux non pas de sentiments.
Ne laissez pas la peur, la colère et la tristesse s'installer dans vos vies, car vous, vous êtes en vie.
Profitons de chaque matin, de chaque midi et de chaque nuit, pour vivre et apaiser vos esprits.
Sincères condoléances aux parents, à la sœur et aux proches de la jeune Julie.
Affectueusement.
Marine.
Lien presse :