Bonjour à toutes et à tous,
Nous sommes mardi, lendemain de la reprise scolaire.
Par principe de précautions, après 2 semaines de vacances scolaires et les mauvaises nouvelles qu'annoncent les actualités quotidiennes, nous avons décidé de ne pas scolariser notre fils de 5 ans pour la semaine à venir.
Attendant de voir l'évolution de ce vilain virus.
Toujours pas de nouvelles des organismes de la petite enfance, alors on maintien les accueils, toujours dans l'incertitude de ce qui peut arriver.
Je vois bon nombres de posts covid-19 sur les réseaux, et tout commence sérieusement à se dessiner.
Certaines commencent à craindre ce virus, d'autres ne s'en inquiètent pas.
Je lis attentivement tout ceux qui défilent sous mes yeux, et partage mon expérience.
On me traite d'inconsciente car je maintiens mes accueils, je peux potentiellement être contaminée et contaminée, mais comment faire autrement, quand vous ne pouvez pas avoir d'arrêt de l'ARS (car pas de symptomes), que si vous n'accueillez pas vous devez déduire.
Certaines plus compréhensives sont confrontées à la même situation que moi.
Les jours passent et l'annonce tombe "FERMETURE DES ECOLES DE L'OISE".
Je le savais, je m'en doutais, et nous avons bien fait de ne pas le mettre à l'école.
4 semaines sont passées, je sais que mon fils n'est pas contaminé, que nous ne sommes pas contaminés, enfin c'est ce qu'on se dit, puisque nous n'avons pas eu de symptômes et aucuns contacts récents.
Mais une inquiétude reste, et si le bébé que j'accueille lui venait à être contaminé? Ou la petite fille ? Asymptomatique probablement.
Et si ces tous petits bouts, pouvaient à eux seul, faire des dégâts irréparables dans mon foyers, à mes bébés, à mon mari ! Et inversement si je fais mes courses et manque d'attention...
Sommes-nous "tous" porteurs sains et par défaut vecteurs? Et malheureusement si pathologie il y a, alors on verra...
Faut-il attendre ces fameux 14 jours, dans l'espoir que nous ne déclarerons rien, malgré notre prudence.
Croisons les doigts chaque matin pour qu'il ne nous arrive rien.
Prenez soin de vous,
Marine.